2 févr. 2016

À quelle heure l'avion pour le pays de la méditation?

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Plage de Nénon, Nouvelle-Calédonie, novembre 2011

« Après ma méditation, j’ai parti une brassée de blanc et je suis allée au Provigo », ai-je  l’occasion d’entendre au cours du laïus des rituels de quelques-unes de mes amies. Je les envie, et ce n’est pas à cause du Provigo.

Quoique…J’aime bien Provigo parce que je fais toujours un détour par Joe Fresh. Sans jamais rien acheter.

Le gros mot glissé dans nos brefs bavardages, c’est « méditation ». Grande cravate de sable blanc léchée par des vaguelettes ondoyantes. Mandala au cœur hypnotique. Rayons de soleil radioactifs sur une peau blême d’hiver. Bruissement de feuilles et caresse d’une brise au passage.

La méditation, c’est un pays étranger qui m’excite. J’ai envie de le visiter. Mais je ne sais pas comment prendre l’avion pour m’y rendre.

Facile! Prends n’importe coucou et tu vas planer!

Petite confidence. Je vous permets d’ébruiter la chose mais ne riez pas de moi.Vous et moi, nous avons besoin de nous calmer le pompon, n’est-ce pas? Et ce n’est pas en prenant une rasade quotidienne d’un bon petit « vin de semaine » qu’on vient à bout de ses problèmes. On m’a suggéré un exercice très simple, « fastoche » comme disent mes cousins français. Quel est cet exercice?

Respirer.  Oui, madame! C’est l’ordonnance d’une amie bienveillante. La barre n’était pas bien haute – autant dire qu’il n’y avait aucun défi – puisque je devais suivre ce régime : UNE minute de respiration , chaque jour.

Wouahhhhh! Une minute!

Et bien, croyez-le ou non, au bout de 3 jours, j’étais déjà un big fail. Incapable de m’arrêter ne serait-ce qu’une minute pour laisser entrer la vie en moi. Y'a un canal qui est cassé?

Pas de panique, je suis une acharnée et après quelques mois (vous avez bien lu…), je réussis mon exercice presque 7 jours sur 7. Ce n’est pas parfait mais je m’apprête à passer en vitesse supérieure pour faire de la….méditation! Un défi n’attend pas l’autre, retenez-moi quelqu’un.

Ouf! Je suis une funambule qui n’a pas peur d’aller se dépayser en empruntant au hasard des ponts suspendus au dessus de profondes voies intérieures. Je suis une bête qui n'a pas peur des changements, à 50 ans.

J’ai presque une semaine de « je me la médite solide » derrière la cravate. Une cravate de sable blanc léchée par des vaguelettes ondoyantes, évidemment!

Si vous êtes débutants comme moi, il y a un coucou sur le tarmac quelque part qui vous attend.


On plane? On plane.

Suggestion d'une gentille gourou inspirante si vous êtes fous et inspirés par la beauté de la vie: Katerine Brisebois

https://www.facebook.com/yoganistakaterine/?fref=tstille

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